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  • Photo du rédacteurFon'ker la Réunion

VAVANGUE #4 : ATELIER CHANT (chorale maloya)

Vendredi 20 avril | Théâtre de la Ferronnerie | 19h30 – 22h00 | tarif : 25€


Venez découvrir les chants traditionnels de la Réunion avec Jean-Didier Hoareau (neveu de Danyel Waro).


Chorale Maloya : Le Maloya figure, depuis 2009, dans la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité, certifiée par l’UNESCO. Une reconnaissance forte pour cet art séduisant, mariant musique, chant et danse. Il est né pour exprimer la douleur et la révolte chez les esclaves d’origine malgache et africaine, dans les plantations sucrières de La Réunion. Son nom vient d’ailleurs du terme "maloy aho", qui signifie PARLER en malgache. Longtemps transmis de génération en génération, notamment pour célébrer les ancêtres, le maloya s’est métissé par la suite, avec des nouvelles sonorités et a été étendu à toute la population de l’île. Les textes et musiques se sont enrichis avec d’autres influences : poésie et slam ; rock, reggae, jazz voire musique électronique. Djembés, synthétiseurs et batterie se sont ainsi ajoutés aux instruments traditionnels : le roulèr (tambour basse), le kayamb(un hochet en radeau), le pikèr (un cylindre en bambou frappé avec deux baguettes), le sati (une caisse en métal frappée avec des baguettes) et le triangle.

Jean-Didier Hoareau a choisi de nous faire découvrir le CHANT MALOYA à travers une chorale. A l'origine, le chant s'articule de la manière suivante : un leader et un choeur qui répond au leader à l'unisson. Il orchestrera cette chorale avec des polyphonies.

Biographie : Jean-Didier Hoareau est né en banlieue parisienne, il découvre le maloya dans sa cage d’escalier, quand son oncle Danyèl Waro lui fait la surprise d’une visite. Formé à la meilleure école, Jean-Didier tourne en France avec son groupe et accompagne régulièrement Danyèl. Allergique aux catégories musicales, il installe avec Sami Pageaux-Waro ( fils de Danyel Waro) une complicité qui aboutit à la naissance d’un très bel album en 2015, « Jidé ». On y découvre un maloya rageur et tendre, coloré au bitume des cités… Un maloya libre qui intègre l’héritage des pères et bouscule le genre avec ses références urbaines et ses rêves d’Afrique.




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